Position critique
dimanche 16 novembre 2014
Mommy (Xavier Dolan, 2014)
mardi 29 avril 2014
States of Grace (Destin Cretton, 2014)
Un film quasi indécent à l’égard des travailleurs sociaux et
des jeunes placés en institution.
mardi 30 juillet 2013
Dark skies (Scott Charles Stewart, 2013)
« Dark skies » se sert astucieusement d’une
inclusion du surnaturel dans le quotidien d’un foyer états-unien typique, très
cadré, pour faire ressortir les doutes et les peurs qui se dissimulent derrière
la lisse façade de l’american way of life. Stewart se rapproche en cela de l’esprit d’une série de
films nord-américains, assez abondante ces dernières années, qui explorent sur
un mode similaire le thème du « malaise dans la civilisation américaine.»
dimanche 28 juillet 2013
La cabane dans les bois (Drew Goddard, 2012)
Film astucieux se jouant très habilement des codes des films
d’horreur« La cabane dans les bois » réussit l’exploit de confronter de multiples mises en abyme
sans jamais perdre le spectateur. Parvenant à maintenir un rythme soutenu tout
au long de ses 1h30, à la fois sur le plan de l’humour, de l’action, du
suspens, des références, voire de la critique sociale, le film de Goddard sait
nous garder en haleine juste comme il faut à chaque instant et, petit miracle
compte tenu de l’ambition un peu dingue de son intrigue, tient ses promesses
jusqu’au dernier plan.
mercredi 29 mai 2013
La grande braderie des codes de la gauche
Issue de la période révolutionnaire française*, cette
opposition historique d’une droite « conservatrice », dans le
consensus avec le pouvoir, opposée à une gauche « réformatrice »,
plutôt contestataire, a, depuis, très largement servi à structurer la pratique
démocratique en occident. On assiste cependant depuis plusieurs années à une forme
d’inversion, à mon sens très idéologique, du rapport aux questions du
« changement » et de la « contestation » dans les opinions
politiques, sur la base d’un nivellement progressif du fait politique par la
montée en puissance de l’Economie.
lundi 4 février 2013
La vie est un long fleuve tranquille (Etienne Chatiliez, 1988)
Comédie sociale culte des années 80, « la vie est un
long fleuve tranquille » confronte joyeusement les clichés inhérents aux
classes bourgeoises et défavorisées du nord de la France. En prenant le contre-pied
systématique du politiquement correct (le trait est volontairement forcé et
l’intrigue, minimaliste, ne s’embarrasse pas de développements), Chatiliez
semble railler les théories les plus caricaturales de l’hygiénisme
social ; pour se moquer à la fois du pauvre (forcément douteux), mais
surtout du nanti, qui craint sa « contagion » mais l’envie au fond
pour sa vitalité.
samedi 2 février 2013
Tourisme : quand la réalité s'échappe
Ah, j’ai
tellement aimé l’Asie du sud-est :
Le Cambodge, le Vietnam, et plus que tout, la Thaïlande !
Particulièrement en Thaïlande, le fait que la vie spirituelle soit si
harmonieusement intriquée dans le quotidien des gens, et partout en Asie du
sud-est cette élégance qu’ils ont même quand ils passent le balais, le
raffinement équilibré de leur cuisine, les familles en scooters sur fond de
soleil couchant et le fourmillement des vies moites dans la végétation
exponentielle, bref…
En revanche, certains
moments de mon voyage m’ont donné envie de mourir.
Le tourisme : reproduire du même chez l’autre ?
Inventé dés le départ par et pour la couche la plus aisée de
la population européenne (l’aristocratie britannique qui partait faire le
« tour » de l’Europe ), le tourisme est de création récente (XVIII
eme au grand max, plus tardif encore dans son acceptation moderne) et semble
associé à des valeurs « de classe » : élitisme et homogénéité
culturels.
mardi 10 janvier 2012
Scott Pilgrim (Edgar Wright, 2010)
Le plus mauvais film qu'il m'ait été donné de voir depuis
bien longtemps! Impossible de rester jusqu'au bout, même pour faire plaisir à
un ami... Après son excellent "Shaun of the dead" et son sympathique
"Hot fuzz" (quand même un cran en dessous du premier), Edgar Wright
s'est inexplicablement compromis dans un exercice de style raté, aussi vide
qu'inattractif, voire douteux.
lundi 12 septembre 2011
Melancholia (Lars Von Trier, 2011)
Ni un chef-d’oeuvre, ni un navet. Juste un film pas mal de Lars Von Trier avec les qualités et les défauts qu’on lui connaît. Indéniablement plus fin qu’« Antichrist », le réalisateur parvient à mettre le doigt sur des aspects intéressants de la psyché humaine, notamment dans ses rapports à l’altérité et à la mort, sans tout à fait parvenir à faire oublier quelques longueurs et pesanteurs.
Pourquoi, alors, tant de battage et de positionnements extrêmes sur ce film? À croire que les critiques redécouvrent la façon de réaliser de Von Trier à chaque nouveau film, et se montrent incapables de l’aborder autrement qu’en extra-terrestre (ce qu’il n’est assurément pas, même s’il tente de nous convaincre du contraire).
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